Charlotte, Merryl et Valentine
Je pratique l'école du dehors depuis
plusieurs années.
C'est quoi et pourquoi pratiquer l'école du dehors ?
Il nous semble important de revenir à l’essentiel, de reprendre contact avec la nature afin de développer la curiosité des enfants dans le but d’aborder les apprentissages avec des situations de vie concrètes. Lorsque les apprentissages sont vécus par les enfants, ceux-ci sont mieux ancrés.
Que souhaitez-vous pour les enfants ?
Nous leur souhaitons de développer leurs compétences de collaboration, de coopération et de stimuler leur créativité, leur concentration ainsi que leur implication dans leurs apprentissages. L’école du dehors est également très bénéfique pour stimuler la cohésion de groupe. Nous en ressentons tous les bénéfices lors des retours en classe.
Quel a été le déclencheur ?
La direction est venue vers nous afin de nous proposer ce projet. Nous avons tout de suite été emballées par l’idée. Nous nous intéressons beaucoup aux différentes pédagogies et l’école du dehors nous permet de réinvestir différents fondements de celles-ci.
Dans notre école, nous sommes déjà très sensibles à la nature. Nous avons un poulailler, des ruches, un compost et un jardin avec des arbres fruitiers.
Dans notre école, nous sommes déjà très sensibles à la nature. Nous avons un poulailler, des ruches, un compost et un jardin avec des arbres fruitiers.
Quel âge à votre public ?
- 8-10 ans
Que faites-vous dehors ? Cela a-t-il un lien avec les programmes et les matières ?
Nous travaillons toutes les matières à introduire en classe. Les mathématiques, le français, l’éveil scientifique, l’éveil géographique, l’éveil artistique ainsi que l’éveil musical. Nous pouvons sortir du «cadre» traditionnel pour initier les enfants à d’autres domaines comme la méditation, le yoga, les travaux manuels.
Nous travaillons toutes les matières à introduire en classe. Les mathématiques, le français, l’éveil scientifique, l’éveil géographique, l’éveil artistique ainsi que l’éveil musical. Nous pouvons sortir du «cadre» traditionnel pour initier les enfants à d’autres domaines comme la méditation, le yoga, les travaux manuels.
A quel moment privilégiez-vous d'aller dehors ?
Nous nous imposons un rythme afin que nous puissions nous rendre à l’école du dehors une fois par mois. En moyenne, 10 fois par an.
Où allez-vous et quel est votre endroit préféré ?
Nous allons au bois de Froyennes, différents campements sont à notre disposition.
Quelle est votre plus grande fierté ?
Au fil des mois, nous constatons que les enfants sont de plus en plus heureux de développer leurs compétences et de pouvoir les réinvestir en classe.
Quels sont les freins à la pratique ?
Nous ne sommes malheureusement pas maîtres de la météo, ni de l’éventuel moyen de transport… mais la frustration et le changement de planning est un apprentissage pour les enfants.